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Poèmes
Vous trouverez ici les plus beaux poèmes illustrés de la langue Française.
La création et la poèsie, font partie de notre imaginaire et ils representent un peu de notre personalité.
En ésperant que les textes et les créations presents sur ce blog vous ferons passez des moments
de rêves et d'évasion.
Bon voyage à travers ces chefs d'oeuvres.
" ptit lien retour, merci "
Here are the most beautiful illustrated poems of the French language.
The creation and the poetry, are part of our imagination and they represent a little of our personality.
Hoping that the text and present creations on this blog you will spend time
of dreams and escape.
Enjoy your journey through these masterpieces.
"Small link back, thank you"Le poète est une fabrique d'images.
Pierre Reverly
1889 - 1960
Telle une Geisha
Telle une Geisha
Femme joyau tout en beauté
Aux allures de femme rêvée
Le tissus tombe et dessine
Les courbes d'un corps féminin
Dont par instant on devine
L'exquisité de ses seins.
De ses hanches rondes et si belles
Qu'on voudrait comme le tissu
Couvrir en ondes sensuelles
Entre ses doigts le corps nu
Laisser la belle nous surprendre
D'un mouvement audacieux
Tout contre elle venir s'étendre
Collé au bijou précieux.
Femme jusqu'au bout de ses doigts
Femme fatale parée de rouge
Femme qui nous laisse pantois
Quand on voit son corps qui bouge
Femme que j'aime regarder
Voyageur d'un monde si réel
Garder ma place, l'apprécier
Des mots tisser pour elle.
Credit : kit " Bruissements d'Orient "by Au coin de l'objectif
Tube by ©AlainViesca PTE2173
Le lever
Le Lever
Oh ! sur ton front qui penche,
J'aime à voir ta main blanche
Peigner tes cheveux noirs ;
Beaux cheveux qu'on rassemble
Les matins, et qu'ensemble
Nous défaisons les soirs !
Alfred de Musset
Extrait " Le lever "
Premières poèsies 1829 - 1835
Crédit : kit " Secret de femme " by ©Thaliris
Tube by ©Anthony Guerra CDO-2465
Le ramier qui exulte
Le ramier qui exulte
Le ramier qui exulte parmis les branches,
Les rameaux qui se balancent dans le vent,
Le vent qui penche les barques blanches,
Sur la mer qui luit à travers les branches,
Les flots dont la crête blanchit,
Et le rire, et l'azur et la clarté de tout ceci,
Ma soeur, c'est mon coeur qui se raconte,
Qui raconte au tien son bonheur.
André Gide
Dame
Dame
Lorsque la nuit soulève sa longue robe noire,
Aux lueurs de l'aube blanchissant ses jupons,
Elle s'éveille légère aux purs reflets de moire,
La Dame romantique dans sa fleur de crépon ;
Sur sa peau de laine ondule des effets de soie,
Et dans ce cou vaporeux se déverse en torrent,
Cette chevelure soyeuse qui se boucle d'émois,
Au sein velouté qu'ont mordillé tant d'amants ;
Ô Beauté d'un romantisme dans ses dentelles,
Vous avez dénoué délicatement tant de coeurs,
Qui ouverts dans leur trame en tissu de flanelle,
Resteront de velours dans cet étrin de douceur ;
Pierrot
Je rêve parfois
Je rêve parfois
Je rêve parfois
Que de jolies fées
Me tendent les bras
Mais quand je m'éveille
Je sais que la plus jolie
La plus jolie fée de la terre
C'est ma maman à moi
Je veux
Je veux
A tes yeux de surprise matinale
Je veux m'étonner le premier
A tes lèvres de verveine
Je veux boire encore ce rire ailé de gazelle
A tes cheveux de poivre blond
Je veux renouveler ma soif
A ton ventre de jeune pêche
Je veux attendre l'étè mûrissant
Oreille contre coeur
Merveille pour merveille.
Jean Orizet - 1937
Les mains de mon Père
Les mains de mon Père
Tu me tenais les mains quand j'étais effrayé,
Quand j'étais malade, fatigué,
Hissé sur ton dos, j'ai vu le monde.
Je l'ai regardé, ancré sur cette prise ferme.
J'ai vu tes mains à l'oeuvre.
Je me suis émerveillé de leur habileté,
Tu m'as aussi laissé partir
Mais tu m'as épaulé
Quand j'avais besoin de réconfort et d'assurance
Même si ces mains ont changé avec les années,
Elles sont toujours les mains de mon Père
Qui m'étreignent avec Amour
Un poème
Un poème
Bien placés bien choisis
Quelques mots font une poésie
Les mots il suffit qu'on les aime
Pour écrire un poème
On ne sait pas toujours ce qu'on dit
Lorsque naît une poésie
Faut ensuite rechercher le thème
Pour intituler le poème
Mais d'autres fois on pleure on rit
En écrivant la poésie
Ca a toujours quelque chose d'extrème
Un poème
Raymond Queneau
L'Amour, une route
L'Amour, une route
L'amour n'est pas tout fait
Il se fait,
Concevoir, bâtir, entretenir
Il n'est pas sommet vaincu,
Mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes dangereuses,
Dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant
Il n'est pas un solide ancrage au port du bonheur,
Mais levée d'ancre et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête.
Il n'est pas Oui triomphant
Enormer point final qu'on écrit en musique,
Au milieu des sourires et des bravos,
Mais il est multiple de "oui" qui pointillent la vie,
Parmi une multitude de "non" qu'on efface en marchant.
Ainsi être Fidéle, vois-tu ce n'est pas :
S'égarer, ne pas se battre, ne pas tomber,
C'est toujours se relever et toujours marcher
C'est vouloir poursuivre jusqu'au bout,
Le projet ensemble préparé et librement décidé
C'est faire confiance à l'autre au-delà des ombres de la nuit
C'est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des blessures
C'est avoir foi en l'Amour tout-puissant,
Au delà de l'amour.
Michel Quoist